mercredi 23 Juin .21

L’UX et le changement climatique

Le réchauffement de la planète et le changement climatique sont probablement les sujets qui reviennent le plus souvent dans les conversations (après le Covid évidemment). La situation actuelle est en effet alarmante car nous avons causé d’énormes dégâts à notre planète et, dans certains cas, il est trop tard pour inverser la tendance.

Bonne nouvelle : il y a encore de l’espoir. Par exemple, entamer un dialogue citoyen sur le changement climatique, modifier notre mode de vie et prendre conscience de nos choix peuvent aider à réduire l’impact humain sur notre planète. Tout le monde a un rôle à jouer, même les UX designers. Dans cet article, nous allons vous expliquer en quoi les UX designers peuvent contribuer au ralentissement du changement climatique.

Le changement, c’est maintenant

Une heure d’économie d’électricité ne va pas aider à lutter contre le changement climatique. Mais, imaginez une heure d’économie d’électricité multiplié par 7,5 milliards de personnes. Cependant, nous devons comprendre que tout le monde n’est pas en mesure de contribuer.

Sur une population de 7,5 milliards d’habitants, près de 4,4 milliards de personnes ont accès à Internet, utile pour naviguer ou utiliser des applications web/mobiles pour accomplir différentes tâches. Nous avons tendance à oublier que, comme tout le reste, Internet est alimenté par des datacenters et des centrales électriques qui ont besoin d’une alimentation en électricité 24 heures sur 24. Ainsi, il y a une empreinte carbone associée à chaque interaction que nous faisons sur l’internet. Même pour lire cet article de blog !

C’est pourquoi nous pensons que, si les designers peuvent proposer des options permettant de réduire l’impact de l’utilisation de l’internet/du téléphone (et éventuellement de la consommation d’électricité), les 4,4 milliards de personnes peuvent devenir des acteurs potentiels du changement. Voyons, concrètement, comment les UX designers peuvent faire cela.

« Chaque être humain sur cette planète a l’obligation de faire de son mieux pour la laisser en meilleur état qu’il ne l’a trouvée. Les designers n’ont pas le droit de se retirer de cet engagement ».

Mike Monteiro

Éduquez vos utilisateurs.

Imaginez la situation suivante : vous réservez un taxi pour vous rendre dans un centre commercial proche. Vous le réservez via Uber et, avant que votre réservation ne soit confirmée, vous recevez une notification disant

« L’emplacement que vous avez saisi est à quelques minutes à pied de votre emplacement actuel. Voulez-vous toujours réserver ? »

Evidemment, Uber devra trouver un moyen de s’assurer que vous pouvez marcher. Mais, si c’est le cas, cela pourrait éviter quelques émissions de gaz à effet de serre.

Un autre exemple est d’avertir les utilisateurs avec un message comme celui-ci :

« Optez pour une « livraison non urgente » – Nous avons reçu des commandes groupées de personnes vivant dans le même périmètre que le vôtre. Si vous n’êtes pas pressé de recevoir votre commande, aidez-nous à réduire l’empreinte carbone de la livraison en optant pour une livraison non urgente.

La plupart du temps, les utilisateurs acceptent. Cela permet donc d’effectuer 3 commandes en une seule et ainsi de réduire l’impact environnemental.

Choisissez judicieusement votre palette de couleurs

C’est peut-être difficile à croire, mais les couleurs que vous choisissez d’inclure dans votre design ont une empreinte carbone. De nombreuses études ont montré que l’utilisation de couleurs sombres consomme moins d’énergie que les couleurs vives, ces dernières étant plus gourmandes en énergie. Et cela ne vaut pas seulement pour les images et les illustrations, mais aussi pour les thèmes et les couleurs d’arrière-plan des applications/sites.

Dans presque tous les écrans d’ordinateurs portables et de smartphones (LED, LCD, OLED, AMOLED, etc.), la consommation d’énergie augmente avec la luminosité de l’écran. Même Google l’a reconnu et a mis en place un thème sombre pour YouTube afin d’augmenter l’autonomie de la batterie.

Alors, la prochaine fois que vous choisirez votre palette de couleurs, pensez à choisir des couleurs plus sombres. Il est possible que vous ne puissiez pas toujours choisir un thème ou des couleurs plus sombres en raison des directives de votre marque. Mais une option que vous pouvez explorer est de donner aux utilisateurs la possibilité de passer à un thème plus sombre.

Faites attention aux performances de votre application/site web

Fermer le robinet d’eau pendant que vous vous brossez les dents, éteindre le moteur de votre voiture aux feux rouges, éteindre les ventilateurs et les climatiseurs avant de sortir de la pièce, chaque geste compte !

De même, les UX designers peuvent utiliser des techniques pour créer des designs qui consomment moins d’énergie. Les performances d’une application devraient être l’un des principaux domaines d’intérêt d’un concepteur. Plus l’application est rapide, moins elle utilise de mémoire et de cycles CPU, moins elle consomme de batterie. Moins la consommation de la batterie est importante, moins la charge est importante, ce qui permet de préserver un peu plus la planète.

Une technique pourrait consister à utiliser moins d’animations via des micro-interactions. Même si les micro-interactions sont formidables, contribuent à faire participer l’utilisateur et à créer une meilleure expérience utilisateur, elles sont bien souvent conçues en oubliant les meilleures pratiques. Trop de micro-interactions pour le simple plaisir de la créativité gâche non seulement l’expérience de l’utilisateur mais aussi l’autonomie de la batterie.

Une autre technique de conception pourrait être de ne pas surcharger votre interface utilisateur avec trop d’images et un style complexe. Testez votre interface utilisateur avec et sans trop d’animations et observez la durée de la batterie.

Récompensez ou mettez en avant les utilisateurs qui optent pour des options écologiques

Les designers UX/UI peuvent aider à créer des interfaces qui motivent les utilisateurs à agir pour sauver l’environnement. Ou, s’ils le font déjà, les concepteurs doivent les motiver à continuer à le faire. L’un des exemples les plus connus est Ecosia. Ecosia est un moteur de recherche gratuit qui utilise ses bénéfices pour planter des arbres dans le monde entier. Mais comment savoir s’ils le font vraiment ? Ecosia affiche sur sa page d’accueil le nombre d’arbres qu’il a plantés jusqu’à présent, et le message est clair :

« Effectuez des recherches sur le Web pour planter des arbres ».

Ils affichent également un compteur dans le coin supérieur droit avec une petite icône d’arbre qui indique le nombre de recherches que vous avez effectuées jusqu’à présent et combien d’arbres vous avez contribué à planter sur la planète.

Chez Churchill, nous avons compris depuis bien longtemps l’enjeu de construire des interfaces à faible impact environnemental. Contactez-nous dès maintenant pour en savoir plus.

 

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